Etats généraux de la presse

Le 27 mai 2008 Nicolas Sarkozy annonçait sur RTL sa volonté d’organiser des Etats généraux de la presse afin de "trouver des solutions et garantir l’indépendance de la presse et la diversité d’opinion".

Chose faite... Nicolas Sarkozy donnera le jeudi 2 octobre le coup d'envoi des Etats généraux de la presse, destinés à trouver des solutions aux difficultés économiques de la presse écrite, a annoncé vendredi 26 septembre l'Elysée. Le chef de l'Etat lancera les travaux à 11 heures au palais présidentiel par une allocution devant les professionnels de la presse puis installera les différents "pôles de réflexion" chargés, sur le modèle du Grenelle de l'environnement, de réfléchir pendant deux mois à l'avenir de la presse, a-t-on précisé à la présidence. (AFP)

Quelques opinions recueillies par les journalistes du site journalisme.com

Selon Edwy Plenel (Mediapart), les responsables des grands journaux ne devraient pas accepter une "règle du jeu opaque sans aucune transparence" et réfléchir plutôt à la manière d’organiser eux-mêmes une réflexion collective au sein de la profession. "La situation est digne d’une monarchie !" s’exclame l’ancien directeur de la rédaction du Monde, soulignant non sans ironie que le terme même d’ "états généraux" peut parfois entraîner des révolutions…

François d'Orcival, Président du Syndicat Professionnel de la Presse Magazine et 'Opinion : l’organisation d’un tel événement par les pouvoirs publics devrait profiter aux journalistes et leur permettre par la suite de prendre la parole afin d’exprimer leurs besoins dans les différents domaines concernés. "Le rôle du Président de la République est celui de prendre des initiatives", explique-t-il. "S’il n’était pas là pour prendre des impulsions, qui les prendrait ?"



François d'Orcival sur les Etats généraux de la presse